AUJOURD’HUI : l’ancienne et belle demeure de Rohan Chabot dans son écrin de verdure

 

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DEMAIN PEUT-ÊTRE :

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Un immeuble de 48 logements sur trois étages, correspondant à une surface plancher de plus de 3000 m2, dont le projet ne semble pas avoir inquiété l’Architecte des Bâtiments de France malgré la proximité de deux monuments historiques (le domaine national de Saint Cloud et au N°33 de la rue de Marnes la Villa Hefferlin) et de trois bâtis remarquables au numéros 11, 19 et 35 de la rue…Bien que l’avis de l’ABF soit, en l’espèce, simple et non conforme, le maire n’estime pas devoir y passer outre comme il en aurait le droit. L’hypothèse de l’exercice de son droit de préemption par la municipalité a également été sèchement écartée. Qu’importe que le patrimoine, la qualité de vie des riverains et le paysage du quartier soient gravement altérés !

Accordé par le maire, comme on pouvait s’y attendre, le permis de construire a été affiché à l’hôtel de ville le 24 juillet 2015 sous le numéro PC 092 077 14 00015. Dagoverana et tous les riverains ont décidé d’attaquer cette décision qui s’inscrit dans la liste déjà longue des erreurs manifestes d’appréciation commises dans sa politique d’urbanisme par M. Denis Badré. En effet,  jusqu’en décembre 2013, où ce dernier a fait adopter par le conseil municipal le PLU venu remplacer l’ancien POS :

1° Les constructions pour ce quartier  ne devaient pas excéder deux étages ;
2° Toutes les maisons de bord du haut de la rue de Marnes étaient protégées, en raison de leur caractère patrimonial,
parmi lesquelles  celles des numéros 39, 37, 35, et 31 sans compter celle du numéro 33, classée à l’inventaire des monuments historiques depuis 1974 ;
3° Ce quartier, classé en zone UD, devait conserver son caractère très résidentiel, « à dominante d’habitat individuel. »
Toute nouvelle construction devait respecter et préserver les bâtis et paysages voisins.

LE PROJET OGIC N’AURAIT DONC VU VOIR LE JOUR  !