La convention-cadre conclue entre l’Établissement public foncier des Hauts de Seine et la commune permettra la construction d’une quarantaine de logements sociaux, au moins.
On sait que notre maire se propose vertueusement d’atteindre l’objectif légal de 25% de logements sociaux d’ici 2023, en construisant 650 logements en 8 ans. Mais on sait aussi que le PLU voté en 2013 par l’assemblée municipale impose 30 % de logements sociaux pour toute nouvelle construction comportant 6 logements ou plus. On sait enfin qu’actuellement le logement social représente un peu moins de 11 % des 4969 résidences principales que compte la commune. Un calcul simple montre qu’il faudrait donc construire 14201 nouveaux logements et presque quadrupler le nombre de logements actuels de la commune en passant de 4969 logements à (14201 + 4969) soit 19170 pour atteindre l’objectif fixé par Denis Badré ! En effet, on atteindrait déjà un pourcentage de 22 % en considérant que les 650 nouveaux logements constitueraient l’essentiel des nouvelles constructions. Mais pour parvenir à l’objectif de 25 % que vise le maire, il faudrait que ces 650 logements « classiques »soient entièrement dévolus à l’habitat social !
Courir simultanément après les deux pourcentages est donc insensé… Mais tout ceci est moins absurde qu’il n’y parait car l’exigence de construction sociale n’est qu’un cache-sexe : l’objectif est d’abord et avant tout de densifier l’habitat et de bétonner la ville !