À l’étude des services de l’urbanisme et présenté le 16 septembre dernier par Denis Badré et Aline de Marcillac à une assemblée de riverains houleuse et préoccupée, le projet porte sur 34 logements du studio au T4 aux normes HLM supérieures et pourra accueillir 90 personnes environ. Sur un terrain d’une longueur de 125 mètres, il accueillera deux immeubles d’une longueur de 60 à 70 mètres et de 45 à 50 mètres respectivement. Il prévoit une seule place de stationnement par logement ce qui inquiète légitimement les riverains dans un quartier où se garer est déjà difficile et une surface commerciale de 150 mètres carrés (sans place de stationnement). La surface constructible est quasiment investie à 100% et l’objectif légitime du promoteur, l’Immobilière 3F, d’optimiser son projet au regard des possibilités fort généreuses offertes par le Plan Local d’Urbanisme, aboutit inévitablement à la construction d’un édifice surdimensionné en bordure de trottoir, qui altérera l’aspect champêtre de la rue de Versailles. Lire ICI l’analyse de Jean-Paul GAUDIN.
Ce projet montre clairement que le règlement d’urbanisme adopté par la municipalité fin 2013 est au service de la densification bétonnière et ouvre grand la porte à une spéculation foncière de vaste envergure.
Il faut d’urgence modifier le PLU pour le rendre plus protecteur et plus raisonnable.