PLUi : pour celles et ceux que le devenir de notre ville intéresse, veuillez trouver en pièce jointe la contribution de Dagoverana à l’enquête publique lancée par GPSO.
Vous y apprendrez entre autres que :
– La promesse de maintenir les toits-terrasse au niveau de l’égout des toits à pentes n’est pas respectée, on assiste à une manœuvre de « régularisation » de ce qui avait été sanctionné par les juges (comprendre : la règle devrait être modifiée pour permettre légalement aux immeubles à toits plats – majoritaires dans les projets – de monter plus haut, ce qui était auparavant illégal).
Règle actuelle consultable sur le site de la mairie: https://www.mairie-villedavray.fr/index.php/Plan-Local-d-Urbanisme-%28PLU%29?idpage=4171&afficheMenuContextuel=
– La physionomie de la rue de Saint-Cloud pourrait être complètement chamboulée à terme (potentiellement 15 m de haut côté pair), et « l’esprit de village » (affirmé par notre actuel PLU) passé par pertes et profits. D’ailleurs, n’y a-t-il pas déjà une inflexion dans le discours ? Cf. Ville-d’Avray Magazine de février page 12, « ville » précédent maintenant « village » :
– La notion d’emprise au sol fait fi de certaines parties de construction (au détriment de la pleine terre et des espaces végétalisés);
– La carte (essentielle) des espaces végétalisés est absente. Pourtant, elle existe: https://opendata.apur.org/datasets/hauteur-vegetation-2021/explore?location=48.824020%2C2.198051%2C14.00
L’état des lieux objectif faisant défaut dans le PLUi (notamment pour ce qui concerne les espaces végétalisés des quartiers pavillonnaires), il est permis de questionner les objectifs de conservation de la pleine terre : conservation par rapport à quel état initial ?
– Les murs, les toitures végétalisées et autres surfaces « écoaménagées » sont exagérément valorisés, au détriment à nouveau de la pleine terre;
– Les arbres remarquables de notre commune (un tiers d’en eux oubliés) sont si bien protégés que, pour certains, ont pourra couper leurs branches;
– L’arbre remarquable sur la parcelle de la crèche Pradier rue de Versailles a été… oublié!
– Certains alignement d’arbres ne sont pas pris en compte, sans raison donnée et malgré l’attention portée sur eux lors de la phase de « concertation » (réunion, courriers…);
– Rien n’est prévu pour s’assurer de la pérennité des surfaces écoaménagées ou des arbres nouvellement plantés: aucune règle responsabilisant les pétitionnaires;
– Les lisières de forêts sont insuffisamment protégées;
– Enfin globalement un décret du Plan Climat-Air-Energie n’est pas pris en compte concernant la séquestration du carbone sur le territoire de GPSO.
Nota: nous avons porté une grande attention aux termes du lexique (PLUi / règlement), car le vocabulaire est déterminant.
Bonne lecture,